J’ai souvent confondu vitesse et précipitation. Pas vous ? Je me souviens de ces journées quand j’étais jeune entrepreneur où j’avais tellement à faire que je n’avais le temps de rien. J’ai mené ce rythme d’enfer jusqu’à ce que mon médecin sonne la fin du match, alors que je restais sourd aux alertes de mon corps.
Depuis, j’ai appris que paradoxalement, pour aller plus vite, c’est la patience qu’il faut associer à la vitesse. La pression de l’obligation du résultat nous conditionne à nous comporter comme des hamsters : tant qu’on peut faire tourner la roue, on court … jusqu’à tomber, ou faire tomber les autres.
On est conditionné et l’emballement génère la pensée et le geste inadaptés. Et dans les cas extrêmes…c'est le standard du SAMU qui craque ou l’erreur humaine à Tchernobyl. Les formations à comprendre les étapes de cet enchaînement infernal ne suffisent pas à les éviter.
Depuis 20 ans je propose aux entreprises comme aux sportifs des entraînements pour se muscler de l’intérieur, ce qui permet de dépasser les limites à partir desquelles on se fatigue, on perd en lucidité, en confiance, en calme pour mieux s’adapter et donner le meilleur de soi, sans s’épuiser.

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