
Le bien-être au travail est-il devenu une obligation de l’employeur ? Certainement, si on considère l’obligation de remplir le DUER (Document Unique) destiné à identifier les RPS et le stress.
Cependant il y a une différence entre identifier les risques et trouver de vraies solutions pour les prévenir.
Ces risques sont liés à la recherche permanente de produire plus et bien souvent avec moins de temps, d’argent et même parfois avec moins de collaborateurs.
Dans ce contexte, quels sont les effets mesurables au quotidien de quelques heures de formation sur le bien-être au travail, ou l’intelligence émotionnelle ? Alors que la pression de l’obligation de résultat et de qualité est sans cesse croissante …
C’est la pression des enjeux qui prime. Les entreprises sont de plus en plus conscientes que leurs responsabilités en la matière leur font courir le risque de condamnations de plus en plus lourdes … mais personne ne sait comment produire plus avec moins d’énergie, et donc de fatigue, de stress et d’épuisement ou de burn-out à long terme.
Au mieux on réfléchit à traiter les symptômes, mais on ne sait pas en éradiquer les causes.
La solution passe par la prise en compte de nouveau facteurs, avec toujours l’ambition de plus, mieux et plus vite, mais dans le respect de l’équilibre personnel et la stabilité émotionnelle. C’est la logique du sport de haut niveau : s’entraîner à maîtriser les compétences pour accéder à son meilleur niveau et s’y maintenir durablement sans s’épuiser.
Ce dont l’entreprise a besoin pour y parvenir, c’est moins de formation que d’entraînement afin dépasser le stade de la compréhension intellectuelle et de la prise de conscience pour intégrer au quotidien de nouvelles manières de penser et de faire, dans le respect de l’écologie de chacun.
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