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Faut-il remplacer les maillons faibles ?

Photo du rédacteur: Denis THUILLLIERDenis THUILLLIER

La pression qu’exerce sur les équipes les exigences des marchés incite trop souvent à remplacer les « maillons faibles » plutôt qu’à développer le potentiel collectif des équipes. Mais d'après cette étude d'Harvard, quand on se connaît mieux, on travaille plus efficacement …

Avant de remplacer les « joueurs », il faut considérer le potentiel de synergie et de complicité d’une équipe en place par rapport à l’impact de l’arrivée de nouveaux membres, qui n’ont aucune expérience en commun avec le reste du groupe.

Une récente étude d’Harvard sur le sujet montre que quand le degré de familiarité entre les membres d’une équipe augmente de 50%, les erreurs diminuent de 19% et les dépassements de budget de 30%.

Une autre étude démontre qu’une équipe hétérogène au plan de l’expérience de ses membres, peu compenser son handicap et progresser quand avec l’ancienneté, ses membres se connaissent bien. L’étude d’Harvard révèle une progression de performance de 10%, évaluée d’après les clients.

Ainsi une équipe en place même si elle n’est pas championne recèle un potentiel considérable : quand on se connaît mieux on travaille plus efficacement.

Source : Harvard business review dec 2013, étude de Robert Huckman et Bradley StaatsA l’heure où les exigences des marchés, exercent sur les équipes en place une pression difficilement supportable, la solution est trop souvent de remplacer les « maillons faibles » plutôt que de développer le potentiel collectif des équipes.


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