Pour beaucoup, une startup est synonyme d’un garage, de 3 étudiants et de tonnes de millions. Pour autant, on ne pense jamais aux risques encourus. A peine créée, elle est confrontée au paradoxe de réussir trop vite. N’est pas licorne qui veut ! Pour survivre, il faut réussir à passer le cap entre : se mobiliser pour vendre un projet aux investisseurs, et créer des équipes prêtes à battre des records pour s’imposer sur le marché.
La pression augmente, proportionnellement à l’obligation de résultat et à la croissance des effectifs qui doublent voire triplent. Il faut savoir faire les bons choix : arbitrer entre diriger avec fermeté pour tenir le cap, favoriser la participation, donner de l’autonomie, tout en contrôlant pour produire l’excellence.
L’exigence de la startup est celle du haut niveau pour les champions. Il faut la placer au moment et à l’endroit où elle permet de générer l’excellence. L’exigence c’est de la précision à chaque étape, plutôt que de la rigueur dictée par l’émotion. Pour le dirigeant, c’est également concilier performance avec plaisir, équilibre personnel et stabilité émotionnelle. Pour l’entreprise comme pour le sport de haut niveau, cela s’acquiert par l’entraînement pour savoir être au top et s’y maintenir même quand la pression monte.
Commentaires